Né le 5 août 1890 à Brunn, à côté de Vienne son nom est d’origine hongroise. Son père est docteur « homéopathe ». Sa famille n’est pas musicienne, sa tante Jenny remarque ses talents et insiste pour qu’il prenne des cours de piano. A l’age de 15 ans il est l’élève de Richard Robert directeur du conservatoire de Vienne. A la fin de ses études Hans Gal est déjà un pianiste professionnel et il a composé 100 chansons, d’innombrables pièces pour piano et 4 esquisses d’opéra. En 1909 il étudie l’harmonie et le contrepoint avec Eusebius Mandyczewski ; au même moment il étudie la musicologie et obtient son doctorat avec l’honneur d’être publié. Avant la guerre mondiale il gagne le prix d’état de composition pour une symphonie. Ses débuts très prometteurs furent interrompus par la guerre. La principale œuvre de cette période est « der Artz der Sobeide » opéra comique avec un livret de Zoref. Après la guerre mondiale il recommence à se construire une carrière à Vienne son style s’est établi. Il gagne le prix Rothschild en 1919 et il est « lektor » à l’Université de Vienne. En 1923 grand succès de son opéra « Heilige ente », opéra comique se déroulant en Chine avec livret de Levetzow. Son troisième opéra « das lied der nacht », drame romantique au 12ème S en Sicile, livret levetzow eu beaucoup de succès . Il écrit également beaucoup de musique pour chœur, il fonde en 1927 sa propre société « société de madrigaux » où chantera notamment le chœur de Vienne A capella.
Dans cette période ses travaux pour orchestre son fameux, par exemple « l’ouverture pour un spectacle de marionettes » fut jouée plus de 100 fois, sa symphonie en ré obtient le prix de la « columbia broadcasting corporation », en 1926 lors de la fête du 100ème anniversaire de Schubert il gagne le prix d’art de la ville de Vienne. 1929 Hans Gal est directeur du Conservatoire de Mainz, poste difficile car plus de 1000 étudiants et 70 professeurs. De plus il dirige le chœur, l’orchestre, donne des cours de contrepoint, d’harmonie, de composition et quelques cours de piano. Il dirige également avec Ernst Toch et Alban Berg la « société de musique allemande » (« allgemeiner Deutscher Musikverein) qui organise régulièrement des festivals de musique contemporaine. Il continue à écrire : « le miroir magique », « la suite de ballet » , « la sérénade pour violon, alto et violoncelle » etc. A la suite de la prise de pouvoir d’Hitler la carrière de Hans Gal est compromise, à cause de ses origines juives il perd son emploi et ses publications sont interdites. Hans Gal retourne à Vienne mais les portes lui sont fermées il n’obtient que des postes temporaires, de temps en temps dirige l’orchestre de Vienne. Il continue à composer le « de profundis » cycle de poèmes baroques, « improvisations, variations et finale sur un thème de Mozart pour Orchestre à Plectre. Ne trouvant pas de travail il immigre à Londres et trouve un travail de classement dans une librairie musicale. Il fonde un chœur et un orchestre de réfugiés avec lesquels il donne des concerts. En 1940 Hans Gal est enfermé dans un camps de réfugié. Au début il ne compose plus, il reprend avec «la huyton suite » pour flûte et 2 violons les seuls instruments qu’il y avait dans le camps. Environ 6 mois après il est libéré. 1958 il gagne le prix d’état autrichien, il reçoit plusieurs titres de l’université d’Edimbourg et de Mainz, les ordres de l’empire britannique, le grand ordre de la république d’Autriche « literis et Artibus ». Ses travaux de guerre sont publiés. Son de profundis en hommage aux victimes de la guerre a beaucoup d’impact sur le public. Il a écrit beaucoup de suites pour orchestre entre 1940- 1950 « caledonian suite », « idyllikon » etc.
Les années 60 il écrit 2 « sinfoniettas », le « capriccio » pour orchestre à Plectre, il écrit également beaucoup d’œuvres de musique de chambre et des pièces pour piano seul : 24 préludes, 24 fugues. Caractéristiques de la musique de Hans Gal : clarté et précision de son style. Il combine des structures polyphoniques avec des mélodies fluides ; des phrases lyriques et des phrases sobres. Hans gal a un style qui rappelle le lyrisme de Brahms les harmonies chromatiques et les extensions de tonalités rappellent les débuts de la musique sérielle. Enfin le contrepoint nous rappelle Bach. Pièces écrites pour mandoline Hans Gal a écrit 12 œuvres majeures pour mandoline :
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